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Low Code vs No Code : quelles différences ?

  • 12.11.2021

C’est un fait : le No Code est la révolution tech de l’année 2021. Cette pratique consistant à pouvoir se passer de code grâce à des interfaces « user friendly » pour créer des sites internet et applications mobiles a tiré parti de la crise sanitaire pour être adoptée par les entreprises et les institutions. Mais on la confond souvent avec le Low Code – qui, s’il est similaire dans son approche, est pourtant bien différent.

Low Code : éléments de définition

Le cabinet américain Forrester définit ainsi une plateforme low-code comme une plateforme permettant une livraison rapide des applications métier complexes avec un minimum de développement manuel et une configuration et un déploiement rapides. A contrario, les plateformes de No Code sont des environnements de développement intégrés permettant d’insérer notamment des éléments grâce au “glisser-déposer”… et de construire sites web et applications sans aucune connaissance informatique. La différence entre ces deux approches tient donc à leur destination. Si le No Code est destiné à des personnes n’ayant aucune compétence en termes de code, le Low Code s’adresse à des personnes possédant déjà les bases du code. 

Les perspectives du Low Code pour l’année 2021 

Dans ses prédictions pour l’année 2021, le cabinet Forrester prévoyait – à raison – une intense montée en puissance du Low Code, à même de changer l’organisation de travail au sein des équipes dans tout type de structures. “Pendant la pandémie, de nombreuses organisations ont adopté des plateformes Low Code pour créer et déployer rapidement de nouvelles applications. Ces expériences inciteront la plupart des ateliers de développement à adopter des outils Low Code à l’avenir”, expliquait ainsi Forrester. “Attendez-vous à voir émerger de nouvelles équipes hybrides, composées d’utilisateurs professionnels et de développeurs professionnels qui créent ensemble des applications à l’aide d’outils low-code construits sur des plates-formes cloud-natives”, prédisait ainsi le cabinet. 

Low Code et No Code : quels avantages ? 

Ces prévisions n’ont rien d’abstrait, tant les avantages du Low Code mais également du No Code sont nombreux. En premier lieu, la rapidité. Ces approches et solutions permettent de monter des sites internets, chatbots ou applications métiers complexes en quelques jours… voire en quelques heures. La réduction des coûts est un autre atout majeur. Quand un projet informatique traditionnel nécessite la mobilisation de nombreuses compétences métier (UX, développeur, graphiste…), il est désormais possible de réduire substantiellement les coûts d’un tel projet. En effet, le Low Code et le No Code font en sorte que les investissements de départ pour la mise en place d’un site internet ou d’une application soient réduits à portion congrue. Résultat : plus de temps pour vous concentrer sur votre coeur de métier, et un retour sur investissement maximisé.

Low Code et No Code : Quels inconvénients ?

Dans un article consacré au Low Code, le site L’Usine Digitale interviewait deux directeurs d’agence afin d’évoquer les inconvénients du Low Code. Ainsi, selon Pierre Launay, cofondateur de l’agence Cube, « L’idéal est d’aller le plus loin possible dans le no-code pour ensuite basculer vers du low-code. Le low-code permet en effet d’enrichir les fonctionnalités standards proposées par les plateformes. Car, à un moment donné, on touche forcément aux limites des outils ». Le Low Code permet donc de repousser les limites du No Code, et ne doit pas être considéré comme une technique antagoniste – mais plutôt complémentaire. 

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